Les États-Unis lancent des attaques aériennes contre l’EI en Syrie

Le département de défense américain a confirmé, lundi soir heure locale, que les États-Unis, avec plusieurs alliés, on attaqué des cibles du groupe Etat islamique en Syrie. Rear Adm. John Kirby, porte-parole du Pentagon, a précisé que les attaques mobilisent des forces aériennes, ainsi que des missiles Tomahawk, lancés depuis des navires de l’armée américaine stationnés dans la région.

M. Kirby n’a pas spécifié les États partenaires, annonçant que plus de détails ne seront pas communiqués d’ici la fin des raids. D’après le Washington Post, qui cite deux officiels du département de défense, les États partenaires seraient l’Arabie Saoudite, la Jordanie, les Émirats Arabes Unis et le Bahrain. Plusieurs médias citent également le Qatar comme participants aux attaques. Aucun nom n’a cependant été confirmé.

Le ministère de la défense britannique a confirmé que le Royaume-Uni ne faisait pas encore partie de la coalition offensive, mais n’exclut pas d’y participer à une date ultérieure. La France n’a, pour l’instant, pas encore réagi. La France était partenaire des attaques américaines contre l’EI en Irak. Un groupe lie à l’EI a revendiqué l’enlèvement en Algérie du Français Hervé Gourdel, menaçant de l’exécuter dans les vingt-quatre heures en cas de nouveaux raids en Iraq contre l’EI.

Les États-Unis, dans le but de limiter la percée du groupe djihadiste en Iraq et en Syrie, ont prévu d’attaquer nombre de cibles de l’organisation États islamique, dont notamment des bâtiments à Raqqa. Cette ville, à la frontière entre la Syrie et l’Iraq, est considérée comme capitale militaire et administrative du groupe Etat islamique qui a déclaré un califat s’étendant sur des parties de territoire Irakien et Syrien.

Selon le New York Times, les attaquent visent surtout des bâtiments et baraques de commandement militaire et des dépôts d’armes.

Ces attaques suivent la stratégie annoncée par le président américain Barack Obama dans un discours le 10 septembre dernier, pendant lequel il avait annoncé la volonté de « dégrader et finalement détruire » le groupe.

Ces raids ont lieu sans le consentement du président syrien Bachar Al Assad, considéré par les États-Unis comme illégitime. En Irak, le gouvernement avait demandé l’aide des États-Unis pour combattre le groupe djihadiste.

Publié le 23 Septembre sur Ijsberg Magazine.